24 novembre 2014

Comment Leclerc récupère ce que vous ne lui donnez pas à la caisse


Le système Leclerc pour abuser des aides de Pôle emploi (Le Monde, 20/11/2014)

En d'autres termes, E. Leclerc ne vend pas cher, mais il récupère le manque dans le porte-monnaie des Français qui paient des charges sans qu'ils le sachent.





Lundi 17 novembre, deux avocats agissant pour le compte de onze victimes et de l’union locale CGT ont déposé plainte contre X au parquet d’Évry pour « escroquerie, offre d’emploi fausse, travail dissimulé, soumission de personnes vulnérables à des conditions incompatibles avec la dignité humaine et violences ». En cause, entre autres choses, une promesse d’embauche non tenue.
Pour ouvrir un supermarché à Fleury-Mérogis (Essonne) le 15 janvier, le franchisé – la règle chez Leclerc – a pris en stage 91 chômeurs, du 17 décembre 2013 au 4 février 2014. Entre deux cours théoriques, ces derniers sont surtout affectés au nettoyage, au rangement des rayons, à l’étiquetage des codes-barres… Une quarantaine de ces chômeurs, essentiellement des femmes, ont vu leur stage interrompu, dans la même semaine, fin janvier, une fois le magasin ouvert. Les avocats des plaignantes, Me Sofiane Hakiki et Eddy Arneton, dénoncent « un dossier emblématique dans lequel un fonds public destiné à la formation est détourné à son profit par une personne privée. L’objectif de la prétendue formation était simplement d’obtenir une main-d’œuvre gratuite, financée par Pôle emploi. »
D’après l’enquête du Monde, le schéma de Fleury-Mérogis se reproduit dans plusieurs départements : avant l’inauguration d’un supermarché Leclerc, des chômeurs se voient proposer une formation avec promesse d’embauche à la clé. Durant le temps de la formation, ils sont indemnisés par Pôle emploi. Mais, en lieu et place d’une formation, les chômeurs sont préposés au ménage et à l’installation des rayons du futur magasin. Une fois celui-ci inauguré et l’heure de signer le CDI venue, une moitié des chômeurs sont renvoyés. Des cas similaires ont été recensés, notamment, à Auxerre, Montpellier, ou Narbonne (Aude). À Nîmes, 27 des 30 embauchées par l’intermédiaire de Pôle emploi ont été licenciées en janvier pendant leur période d’essai, selon Me Eve Soulier, l’avocate qui, au nom de cinq d’entre elles, a assigné la franchise Leclerc devant les prud’hommes.
Moins d’un chômeur sur deux embauché
Élément étonnant, les organismes de formation en contrat avec Pôle emploi sont parfois directement contrôlés par l’enseigne Leclerc. Dans le cas de Fleury-Mérogis, le centre de formation a perçu, selon les calculs du Monde, près de 190 000 euros de la part de Pôle emploi et du Forco, le financeur paritaire des formations dans la grande distribution, même si, au final, moins d’un chômeur sur deux a été embauché. Un chiffre contesté par l’organisme de formation qui refuse de communiquer la somme perçue.
A Pôle emploi, on estime que les dérives identifiées par Le Monde sont isolées. « Il y a pu avoir des problèmes localement avec des franchisés, mais ils se corrigent », assure la direction qui précise toutefois que, désormais, l’expérience n’est plus renouvelée avec des supermarchés de l’enseigne dans plusieurs régions comme la Bourgogne, Provènce-Alpes-Côte d’Azur ou bien dans le département des Hauts-de Seine. Sollicitée, la direction de Leclerc n’a pas donné suite.

4 novembre 2014

En matière de médicament, faudra-t-il la preuve de leur bêtise aux faibles (élus) ?

Il n'y a que les faibles pour croire naturelle et inéluctable la libéralisation consumériste généralisée, comme la publicité pour les officines en Pologne et la vente des médicaments en grande surface ou par pure players sur Internet en France.


Il leur faut preuve de leur connerie pour revenir en arrière, comme pour la , comme en Suède où le paracétamol retourne exclusivement en officine après avoir été vendu en grande surface.

6 octobre 2014

Un gouvernement vendu à la finance apparemment

Et le gouvernement qui a réussi à rassembler le mardi 30 octobre 2014 tous les pharmaciens qui, le reste du temps, se livrent à la concurrence entre eux est...
C'est le gouvernement qui ignore le secteur, c'est le gouvernement le plus vendu à la haute finance que la France n'ait jamais eu.
Nous remercions le gouvernement qui fait payer son incompétence totale aux professionnels qui rendent un service de qualité et qui consomment en France (une erreur de plus).

Une manifestation...


Photo de Pigeons pharmaciens

...contre le gouvernement de la finance pure

Nous ne sommes pas opposés à la finance, mais à ce degré-là, rarement atteint, si !


23 septembre 2014

Pharmacies françaises en grève mardi 30 septembre 2014

Fait extrêmement rare, les pharmacies fermeront dans toute la France mardi 30 septembre 2014, en association avec toutes les professions réglementées (à l'origine pour le bien public).


Le gouvernement ultralibéral mondialiste "socialiste" veut détruire le bien public au profit des grands groupes financiers (comme les distributeurs Leclerc pour ce qui concerne les officines), sous prétexte d'une rente illégitime qui permet à des professionnels qualifiés résidents et consommant en France de vivre confortablement et qui serait redistribuée à tous les Français (mais qui n'en vivront pas mieux, d'autant que le profit se fera surtout au profit de personnes bien plus riches que les notaires, pharmaciens, etc.).

Cf. les précédentes publications de ce blogue.

17 septembre 2014

Le patient est un « marché énorme » selon Leclerc

Ne pas succomber aux paroles marketing

Quand Leclerc, qui souhaite faire tomber le bien public du monopole de santé, ne fait pas de marketing, il ne parle pas de pouvoir d'achat, mais d'un « marché énorme ».
Il ne parle pas non plus de santé, de qualité des soins, etc., mais d'enseigne.



N'en doutons pas, les centres de santé Leclerc voudront intégrer des médecins.
Docteur, êtes-vous prêt à devenir un médecin Leclerc ?

La politique de santé

Bien qu'il ne parle pas de santé, la volonté du distribteur a un impact sur la Santé publique.
Le gouvernement va-t-il laisser la politique de santé être dirigée par la grande surface ?

10 septembre 2014

Pour une réforme des professions réglementées !

Je suis pour la réforme des professions réglementées !

Les propositions

Je propose dans cette optique que le gouvernement :
- supprime les "droits de notaire" (plus précisément les droits de mutation) sur les résidences principales,
- supprime la TVA sur tous les médicaments (comme les consultations médicales qui en sont exonérées). La TVA actuelle de 10 % sur des produits de première nécessité est inadmissible. Les métiers du spectacle et la presse profitent de taux moindres.


Un État inique et rentier

Il est malhonnête que l'État en quête de la diminution des prix au profit du pouvoir d'achat ait lui-même augmenté les coûts sur les ventes en ayant porté la TVA sur les médicaments à prescription facultative de 5,5 % à 10 % sous la présidence de François Hollande.

Il est temps d'en finir avec la rente illégitime de l'État sur le besoin de s'héberger et sur la santé des citoyens qui le composent.
Ces dispositions mettraient fin à l'usure imposée par l'État lui-même, un état de surcroît obèse.

Pour le meilleur

Concernant des produits de première nécessité, ces diminutions de taxes seraient profitables aux personnes aux revenus les plus modestes.
Les "frais de notaires", qui constituent une part importante du coût global d'acquisition de son toit, ne sont généralement pas inclus dans l'emprunt accordé par les banques lors de l'achat de sa résidence principale. Quel frein levé !
Quelques dizaines de centimes d'euros économisés (sur l'achat d'un médicament) sont souvent décisifs pour des achats d'environ 5 € pour les plus modestes, bien que ce ne soit pas cela qui va donner le moindre coup de fouet à l'économie...

Les diminutions des coûts seraient significatives, précises et certaines.
En effet, les supermarchés Leclerc en Italie vendent le Nurofen plus cher que les pharmacies française et la baguette de pain vendue en grande surface aussi a augmentée de 156 % en 12 ans. De quoi douter de l'efficacité des grandes surfaces sur le pouvoir d'achat des citoyens.


Les dépenses d'achat de résidences principales et en médicaments sont des dépenses territoriales : les diminutions de prix ne se feraient qu'au profit d'acheteurs résidents français, consommant par ailleurs en France...

Mais le pire est envisagé

Contrairement aux mesures envisagées (comme la vente des médicaments à prescription médicale facultative), la diminution ne se feraient pas au détriment d'autres résidents français (notaires et pharmaciens consommant eux-même en France...), hautement formés, soumis à des obligations légales contraignantes, et au profit d'une caste très limitée de financiers partiellement étrangers (fuite de capitaux du territoire français).

Pour les médicaments, tout en augmentant le pouvoir d'achat, on n'augmenterait pas la "consommation" de produits qui ne sont pas des produits de consommation (achèteriez-vous des médicaments si vous touchiez une prime ? La réponse, dont je ne doute pas, veut tout dire.).
On préserverait ainsi le bien public dont sont garants les notaires et les pharmaciens.

On voit finalement que le "problème économique des professions réglementées" est d'abord celui de la place financière de l'État lui-même au sein de ces professions.

28 juillet 2014

Le médicament n'a rien à faire en grande surface

Un objet de santé publique

Le médicament n'est pas un produit de consommation, il n'a rien à faire en grande surface.
Pas plus que l'uranium, les armes à feu, les cigarettes (pas assez de marge, Monsieur Leclerc ? Plus d'intérêt de santé publique avec une drogue qu'avec les médicaments, Monsieur le Ministre ?), les stupéfiants -le cannabis notamment- (véritables produits de consommation sur lesquels il y aurait une forte baisse des prix et un gain de pouvoir d'achat), etc.


Le médicament est parfois perçu comme un produit de consommation pour deux raisons : c'est un produit physique d'une part, et d'autre part certains sont couramment utilisés et font traditionnellement partie de l'armoire à pharmacie.
Quand on achète un Doliprane©, on n'achète pas une boite ou un comprimé, mais plutôt le moyen de soulager une douleur : il s'agit avant tout d'un intérêt de santé, le produit n'étant que la subsidiarité. Lorsqu'on achète une console de jeu, c'est pour se divertir. Peut-on prendre en charge sa santé et son divertissement de la même manière ? La santé nécessite une précaution et un savoir minimal que seul le docteur en pharmacie qualifié est à même de dispenser dans un milieu sécurisé (l'officine), au bout d'une chaine de distribution sécurisée (pas de "viande de cheval" vendue pour de la "viande de bœuf"...).
Si le citoyen était plus riche, aurait-il le projet de l'achat d'une boite de Doliprane© comme d'une nouvelle robe ou d'une tablette tactile ? Nous ne sommes pas dans le registre de la consommation, mais dans celui de la santé.


Une "distribution" actuelle au profit des patients...

Pour le prix, la concurrence existe déjà entre pharmacies. Le gain espéré est au mieux limité, au pire illusoire.
L'Inspection Générale des Finances (IGF) et le ministre méconnaissent le marché du médicament. Pas étonnant que la France soit l'un des rares pays au monde où la crise perdure et s'accentue.

Pour se procurer un médicament, le réseau officinal a été structuré depuis des années par l'octroi de licences, de sorte à couvrir l'ensemble du territoire français de la manière la plus homogène possible.

... qui va devenir profitable aux financiers

Il est temps de reconsidérer le bien public. On parle des professions réglementées. Elles ne l'ont pas été dans le but d'octroyer des privilèges personnels mais pour la protection des citoyens (en santé, justice, etc.).
Monsieur Leclerc et l'IGF ont des réflexions économiques. Elles sont parfois erronées et captieuses.
Citoyens, ne sommes-nous que des porte-monnaie ?

Monsieur Montebourg, ministre de l'économie, agirait tel un pharisien s'il suivait les recommandations de l'IGF : il souhaite une diminution de 10 % des prix alors que les gouvernements dont il a fait partie ont porté la TVA sur les médicaments non remboursables de 5,5 % à 10 % depuis 2012. Cela correspond à une augmentation de la TVA de 82 % et a entrainé une augmentation mécanique du prix du médicament de 4,3 %.
La TVA est de 5,5 % sur le aliments et 2,1 % les spectacles vivants...


En étudiant les autres dispositions, c'est encore la part belle à la finance qui veut être faite. Elle viendrait au secours du financement des officines. L'oligarchie officinale installée par les socialistes !


21 mars 2014

Nos petits-enfants seront bioniques

Cœur artificiel Carmat : « prématuré de tirer des conclusions » après le décès du patient

Après la lecture de cette dépêche, on n'aurait pas envie de tester ce cœur artificiel en cas de nécessité.
Cependant, nous ne pouvons affirmer que le patient ne serait pas décédé avec son propre cœur ou le cœur humain d'un donneur. Et devant l'impasse médicale, ne tenterions-nous pas de vivre 2 ou 3 mois de plus ?
Ainsi, les expérimentations vont se poursuivre. Et la technologie s’améliorer.


Carmat (afp.com/Franck Fife)

La technologie ne s'arrête jamais

À mon avis, il est certain que le progrès conduira à un cœur artificiel aussi fonctionnel et fiable que le cœur biologique transplanté. La transplantation interhumaine sera alors caduque.
Au-delà de la performance, il n'y aura plus de problème d'approvisionnement et de rejet (avec tout le traitement à vie et non dénué d'effets indésirables que la greffe nécessite).
La transplantation d'un cœur humain paraitra inimaginable, comme il n'est pas imaginable d'utiliser des prothèses de hanche humaines.

Je disais en titre que nos petits-enfants connaîtront cela. Ce n'est pas certain.
Mais en fait, nous sommes déjà bioniques. 44 personnes rencontrées dans la population générale = 1 prothèse de hanche statistiquement. Il faut ajouter les prothèses de genoux, dentaires et auditives (bien qu'externes généralement), les endoprothèses artérielles (ou « stents ») et toutes les autres pour tous les handicaps (dont certaines pourraient permettre à l'homme "handicapé" d'être plus performant que l'homme "valide").


Une chirurgie de confort ?

La question se posera alors de la chirurgie « esthétique » du cœur. L'âge avançant et le cœur se fatiguant, pourquoi ne pas changer son cœur ? Face à une insuffisance cardiaque en stade avancé, voire à d'autres indications comme une angine de poitrine invalidante ou très potentiellement létale (infarctus très probable), quel choix ferez-vous ? Quel choix auraient fait les 22 000 morts ayant eu l'insuffisance cardiaque comme cause initiale en 2008 (alors que seulement 397 patients ont été transplantés en 2011) ?

Quelles morts restera-t-il ?

Au cœur s'ajouteront d'autres organes (rein, foie, poumon, etc.).
La mort sera alors principalement (mais pas uniquement) une mort par accident.
En effet, par ailleurs, il est probable que le cancer aura sa thérapeutique (ou les cancers leurs thérapeutiques), les « productions » (hormones et médiateurs divers, cellules sanguines, etc.) auront toutes leurs substrats de remplacement (c'est déjà le cas pour de nombreuses pathologies, comme la plus courante, l'hypothyroïdie avec les hormones thyroïdiennes), les infections finissent toutes par trouver leurs thérapeutiques curatives (antibiotiques, antiviraux, etc.) ou préventives (vaccins), même les nouvelles qui apparaitront.
Il reste le déclin intellectuel. Mais, les démences de type Alzheimer (DTA) de plus en plus physiologiquement décrites devraient aussi trouver leur(s) résolution(s). Il existe d'autres pathologies neurologiques, mais ces dernières, comme les DTA, ne sont pas des causes de décès. Il se posera alors la question de la « bionisation » d'une personne « intellectuellement faible » (qui souffre d'une pathologie neurologique qui ne sera pas encore curable ou évitable).

 Une question de dates

Il se posera encore de nombreuses autres questions techniques, comme celles de la peau, ou éthiques.
Mais nous arrêterons là la fiction dont la seule incertitude est celle des dates et de l'ordre d'apparition des « solutions », dont les solutions bioniques.

14 octobre 2013

Mais quel est ce métier ?

Je réalise des prestations intellectuelles complètement gratuites tous les jours.(1)
Je réalise un travail intellectuel souvent invisible aux yeux de mes clients.(2)
Il m'arrive d'être disponible la nuit et le dimanche.(3)
Si je me trompe, je peux mettre en danger la vie de mes clients.(4)
J'encadre des collègues.(5)
Malgré ma responsabilité et mes 6 ans d'études, en tant qu'employé et souvent pendant le remboursement de mon emprunt si je me suis installé, mon salaire débute à 2 000 € et évolue jusqu'à 2 500 €.(6)
Je dois exercer personnellement mon métier.(7)
Au bout de 12 ans, pendant lesquels les comptes de mon entreprise sont tout juste équilibrés si je suis installé, je peux me verser de confortable dividendes.(8)
Mes bénéfices sont taxés à 33 %, puis je paie des impôts sur mes dividendes, sans possibilité de fuite fiscale.(9)
J'emploie uniquement des personnes résidant en France et paie leurs charges en France.(10)
Par mes efforts avant tout, j'ai fait économiser 13 milliards d'euros à l'"État" en 13 ans.(11)
J'ai permis à l'"administration" de gagner en productivité.(12)
Bien que dans un secteur d'avenir et d'intérêt public, une entreprise comme la mienne ferme tous les 3 jours sous la pression de l'État.(13)
Il m'arrive de travailler légalement et obligatoirement pour des étrangers en situation irrégulière qui ne me paient pas. Je dois quémander à l'"État" le paiement de ma prestation.(14)

Je suis pharmacien d'officine.


(1)Tous les jours des clients ressortent des officines conseillés et orientés sans avoir acheté le moindre médicament (car ce n'était pas nécessaire), alors qu'il y a eu un apport bénéfique par le patient qui n'a pas seulement obtenu un conseil lui permettant de finaliser un choix.
(2)La dispensation des médicaments passe par l'émission d'une opinion pharmaceutique (pas forcément écrite) validant une prescription à l'issue de l'analyse de l'ordonnance. L'analyse et la validation se font silencieusement.
(3)Le pharmacien est soumis au service des gardes en dehors des heures d'ouverture pour répondre aux besoins urgents.
(4)Les erreurs de délivrance sont des causes potentielles de la iatrogénie.
(5)Le pharmacien d'officine est cadre selon la convention collective qui lui est applicable, par sa responsabilité légale pour qu'une officine soit ouverte et par le contrôle effectif des personnes autorisées à délivrer.

(6)Salaires nets conventionnels minimum, couramment appliqués.
(7)Un pharmacien ne peut détenir une pharmacie sans exercer lui-même dans une officine.
(8)Habituellement, les pharmaciens qui acquièrent une officine souscrivent un emprunt sur 12 ans.
(9)S'il exerce sous forme de SELARL (statistiques p. 9), le pharmacien voit le bénéfice de son entreprise soumis à l'IS (impôt sur les sociétés). Cette société est une forme de de société française... S'il exerce en entreprise individuelle ou SNC, le pharmacien sera directement imposé sur ses revenus. Devant personnellement exercer son métier (cf. (9)), le pharmacien ne peut résider loin de son officine...
(10)La pharmacie est un commerce de proximité
qui exige des diplômes déterminés et qui nécessite la présence à long terme des collaborateurs et la maîtrise de la langue française...
(11)Le phamacien a été le premier promoteur du médicament générique et a permis d'atteindre un tel niveau d'économie pour l'assurance maladie.
(11)Le tiers-payant que pratiquent toutes les officines a permis d'automatiser le traitement des remboursements. Dernièrement, la numérisation des ordonnances réalisée par le pharmacien a supprimé la récupération et l'archivage physique des duplicatas d'ordonnance.
(13)De 2010 à 2012, entre 103 et 141 licences ont été supprimées chaque année. Chaque année, le gouvernement envisage l'économie sur le poste des médicaments, impactant les revenus des laboratoires et des pharmaciens d'officine dont la marge est fonction du prix "fabricant".
(14)L'AME (aide médicale d'État) est accordée aux étrangers en situation irrégulière. Elle permet d'obtenir la gratuité des soins. En officine, cela se traduit par le tiers-payant permettant l'obtention des médicaments sans rien débourser, le pharmacien étant payé ultérieurement par l'assurance maladie.